pionniers
A tribute to Saul Bass
par xlumen • 12 juin 2011 • pionniers, typo/vecteurs
Saul Bass (1920-1996) est devenu une telle référence qu’il existe de plus en plus de citations, clins d’œil et autres subliminations relatives à son œuvre dans la création audiovisuelle. Selon certains avis il est l’inventeur du kinetype (ou typographie cinétique) avec les génériques des films de Hitchcock « La mort aux trousses » (“North By NorthWest”) ou « Psychose » (“Psycho”). On retrouve ces hommages dans quelques clips actuels, et même dans le programme d’exercices de l’excellente école de Vancouver VFS (Vancouver Film School – Canada) ou de la SCAD (Savannah College of Art and Design – Georgie, USA). Et comme je ne peux pas m’empêcher de parler de musique (même si on me l’interdit) je suis obligé de dire que son travail est en parfaite adéquation avec la partition de Elmer Bernstein dans le générique de “The Man With The Golden Arm” et bien sûr avec celle de Bernard Herrmann dans le générique “North By NorthWest”, qui devrait être au moins classé dans le patrimoine mondial de l’humanité. Voici quelques travaux d’étudiant :
(dans ce cas la musique a été changée, tant qu’à faire…)
Et voici l’original
Mais comme on n’en est plus à un hommage près, voici un clip très abouti, réalisé par Maikel van der Laken, il s’agit de la chanteuse Caro Emerald, avec le titre That Man, où l’analogie (jusqu’au titre) avec The Man With The Golden Arm ne sera pas vraiment un secret : :
… et le petit clin d’œil de Ben l’Oncle Soul (voir article précédent), qui est une mise en abyme de clins d’œil, finalement : Il s’agit aussi d’une référence au festival de musique et de films “South By SouthWest” qui a lieu chaque année en mars au Texas…
Dziga Vertov
par xlumen • 18 mars 2011 • pionniers
Dziga Vertov est le pseudonyme de Denis Kaufman (Dziga Vertov signifie « toupie qui tourne » en ukrainien). Son frère Mikhaïl Kaufman a joué un rôle déterminant comme cadreur dans la réalisation du film Chelovek s kinoapparatom (L’homme à la caméra), 1929 ; Sa femme, Elizaveta Svilova, comme assistante au montage, également sans aucun doute. Ce film est beaucoup projeté aujourd’hui à l’occasion de cinés-concerts. Il faut reconnaître que la modernité des images colle bien aux inventions des musiciens contemporains qui accompagnent le film, dont le spectre va de la musique néo-classique à l’électro.
Ciné-œil, cinéma-vérité
Le ciné-œil : conception d’un cinéma fait pour permettre « une observation sur la structure économique de la société » et pour « ouvrir les yeux des masses populaires sur le lien (ni amoureux ni policier) qui unit les phénomènes sociaux et visuels mis en lumière par les caméras »…
Il semblerait que DV parle aussi de cinéma-vérité et d’après Geneviève Jacquinot (in Panorama des genres au cinéma, éd. Corlet), cette expression a été reprise par Edgar Morin pour qualifier le film de Jean Rouch Chronique d’un été (1960 – auquel il collabore), mais utilisée dans le sens de « à la recherche de la vérité » et non comme l’entendait le cinéaste russe « voici la vérité ».
… et Norman McLaren dessina le son.
par xlumen • 14 mars 2011 • pionniers
Norman McLaren grattouillait la pelloche (je ne savais pas qu’il grattouillait aussi la guitare) Toute une époque !